| Resumo: |
L'importance de la pêche hauturière en Bretagne Sud explique l'accent mis par le laboratoire sur le suivi des stocks soumis à quotas du plateau continental. Cependant, l'obtention de financements régionaux dans le cadre des Contrats de Plan Etat - Région témoigne de la nécessité pour l'Ifremer de prendre en compte, grâce à sa structuration en laboratoires côtiers les problèmes halieutiques dans la bande côtière, dans la mesure des moyens disponibles. Les laboratoires RH de Lorient et de Brest ont entrepris depuis quelques années avec l'aide de la Région Bretagne une étude des activités halieutiques dans la bande côtière. Après l'acquisition des connaissances indispensables sur les flottilles et leurs activités, ainsi que sur les ressources côtières et leurs variations spatio-temporelles, débute en 1999, en collaboration avec des économistes du SEM, de l'ENSAR ou du CEDEM, une étude qui devra permettre d'identifier les problèmes d'aménagement et de proposer des scénarios de gestion pertinente dans la bande côtière bretonne. Le recueil de données biologiques et halieutiques effectué par le laboratoire de Lorient en 1999 concerne plus de vingt stocks. Cette activité n'est bien évidemment pas limitée à l'année 1999, puisqu'elle ne trouve tout son sens que dans la durée, avec la constitution de bases de données. En effet, l'évolution constante des pêcheries, tant des ressources que des flottilles de pêche, nécessite une mise à jour permanente des diagnostics basés sur l'analyse de séries historiques. C'est pourquoi les actions d'échantillonnage des débarquements ainsi que les campagnes de chalutage EVHOE sont reconduites chaque année. Il devrait en être de même des estimations de rejets des principales espèces commerciales ; les contraintes opérationnelles ne permettent malheureusement que des actions ponctuelles séparées de quelques années. Des avancées significatives ont été obtenues en 1999 sur la connaissance de la croissance de la langoustine, sur les déterminations d'âge de baudroies et de merlu, ainsi que sur la biologie du grenadier. Le traitement des informations sur les rejets obtenus en 1997 a fait l'objet d'une réflexion méthodologique très intense grâce au soutien du laboratoire MAERHA. En 1999, le laboratoire a réalisé l'évaluation de cinq stocks (baudroies, langoustines, morue) et a participé très fortement à l'évaluation des stocks de cardine, merlan, lieu noir. Par ailleurs, le stock de raie fleurie de mer celtique a été évalué pour la première fois selon un modèle structuré en âge. Une analyse de l'efficacité des navires (chalutiers de Bretagne sud pour ce qui concerne le laboratoire) a été menée en 1999 en collaboration avec RH Sète et Brest et le laboratoire MAERHA. Une synthèse des connaissances sur les Pêcheries bigoudènes a été réalisée, et la réalisation de plaquettes pédagogiques destinées aux professionnels de la pêche s'est poursuivie en 1999. La réforme, en 1999, du Système d'Information Statistiques des Pêches, a mobilisé une partie du laboratoire tant au niveau de l'organisation générale et du rôle des enquêteurs en particulier, que pour la réalisation d'un logiciel enquêteur. Par ailleurs de nombreuses améliorations ont été apportées, avec la collaboration du service informatique de Nantes, à la base de données statistiques de pêche. Le laboratoire de Lorient a pris également une part importante dans la mise au point de la nouvelle version de la base de données consacrée à l'échantillonnage des débarquements. Le laboratoire RH de Lorient abrite les animateurs scientifiques de deux très importants sous-programmes de l'Institut : le programme « Evaluation des pêcheries sous gestion communautaires et/ou internationales » et le programme « Système d'information Statistiques de pêche ».
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